Publié dans Politique

Problème d’eau et d’électricité - Les députés interpellent et appellent à l’apaisement

Publié le mercredi, 30 octobre 2024

Depuis plusieurs semaines, la Capitale malgache vit au rythme des coupures d’électricité et des pénuries d’eau. Des interruptions tournantes qui touchent durement les ménages et pénalisent les activités économiques, suscitant colère et frustrations parmi la population. Les députés solidaires des citoyens, interpellent, via la presse, les autorités et appellent à une gestion plus transparente de la JIRAMA, tout en prônant le calme face à la crise.

« La population souffre », déclare Augustin Andriamananoro, député du 1er Arrondissement. Selon lui, les délestages et les coupures d’eau touchent à des besoins fondamentaux. « Certains ne peuvent plus contenir leur colère et la manifestent dans les rues, créant des tensions », poursuit-il. Et lui d’exhorter à la fois les autorités à agir et les citoyens à ne pas recourir au désordre. Le député appelle aussi à une gestion plus responsable des fonds destinés à la JIRAMA et demande des comptes sur l’utilisation des financements, notamment ceux alloués à l’achat de carburants.

Johnny Rakotoarisoa, député d’Ambohidratrimo, invite pour sa part les responsables de la JIRAMA à s’expliquer. « La population mérite des réponses claires. Si vous n’êtes pas en mesure de donner des explications, au moins fixez un calendrier précis pour mettre fin à ce calvaire », exige-t-il. Et de rappeler que la transparence est la clé pour regagner la confiance des citoyens.

Un appel à l’apaisement

Bien qu’ils comprennent la colère légitime de la population, les élus insistent sur l’importance de conserver le calme et la dignité dans les revendications. « Oui, nous vivons tous ces difficultés, mais menons nos actions dans la dignité », conseille Johnny Rakotoarisoa.

Andry Ratsivahiny, député d’Atsimondrano, admet que la situation est inédite et que la résolution de ces problèmes dépasse les simples solutions de court terme. « Les coupures sont un problème que tous les dirigeants, quels qu’ils soient, doivent affronter », estime-t-il, appelant chacun à faire preuve de patience et à éviter les débordements. Désiré Rafidimanana, député du 4e Arrondissement, rappelle également que « le désordre n’est pas la solution et encore moins la destruction de biens ». 

 

La Rédaction

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Editorial

  • Quid d’une volonté politique
    En panne d’une réelle volonté politique, la lutte contre la corruption fait du surplace à Madagasikara.Un décalage flagrant s’interpose entre ce qui a été dit et ce qui est fait ! Le pays stagne. Les Indices de perception de la corruption (IPC) éprouvent les peines du monde d’évoluer vers le sens du positif. Plutôt, ils reculent. Quid d’une volonté politique pour cerner ce « mal », la corruption, qui sape le fondement de l’essor de l’économie nationale.Créé le 17 décembre 2004, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) fête ses 20 ans d’existence. Immédiatement, la question qui surgit : « quel bilan ? » BIANCO, de par son nom, ambitionne de combattre la corruption à Madagasikara. Après 20 ans, où en sommes-nous ?D’un avis généralement partagé, on hésite. Ecartelée entre une appréciation tranchée de réussite et d’un constat amer d’échec, l’opinion publique vague à l’âme. Le bilan mitigé semble dominer la partie.…

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